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À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe. Il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. À la folie. À la mort.
Ce dont qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Traqué comme une bête, il en veut toujours plus, jusqu'au jour où se propre puissance le dépasse et où tout bascule... Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Auteure :

Parution :

Editeur :

Pages :

Prix France :

Myra Eljundir

14 juin 2012

Robert Laffont (collection R)

456

18,00 €

Kaleb Myra Eljundir

Mon avis

Kaleb Helgusson est un adolescent presque comme les autres. Certes, il a toujours été un peu plus sensible aux sentiments de ses congénères, mais c'est dans sa nature, il n'y a rien d'extraordinaire à cela. Ou du moins... il n'y AVAIT RIEN !

Du jour au lendemain, l'empathie de Kaleb commence à prendre une place plus importante, jusqu'à dévorer ses propres sentiments, jusqu'à les consumer pour les remplacer par des émotions qui ne sont pas siennes. Torturé, balancé entre amour, haine, violence et rage, Kaleb souffre dans un corps et un esprit qu'il peine à reconnaître et à maîtriser. Et si le plus grand des dangers ne venaient pas de Kaleb lui-même ?
 

Raconté comme ça, ça a l'air alléchant, mais malheureusement, on déchante très vite !

Pour moi, les choses ont tout de suite mal commencé : une rédaction au présent, des phrases courtes insérées dans un style haché, j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans l'histoire et à m'imprégner des personnages desquels je suis resté distant du début à la fin. J'avais bien un quelconque espoir que l'histoire décolle et me fasse oublier ce style particulier, mais rien n'y a fait, je ne suis jamais parvenu à adhérer, ni à ressentir une quelconque empathie (puisque c'est le thème) pour les personnages.

Il y a des scènes choc, c'est vrai, mais ce n'est pas ce qui m'a dérangé dans ce roman (il en faut plus pour heurter la sensibilité d'un Ardanuel, foi de moi !). Non, ce qui m'a vraiment tenu à l'écart du récit, c'est la style de l'auteure, ce manque de fluidité, cette enchaînement bancal, parfois, entre plume poétique et plume acide et vulgaire. Je comprends qu'il s'agit là d'illustrer les pensées et le ressenti des différents personnages, mais ça m'a totalement empêché de m'approprier les évènements, tout comme les changements de pensées en plein chapitre, lorsque le lecteur saute du point de vue d'un personnage à un autre sans préavis... c'est déroutant et embarrassant pour s'y retrouver dans un récit dont la complexité va crescendo.

Bref, certainement un bon fond, mais une exploitation trop émiettée et trop "patchwork" à mon goût ; des personnages qui ne parviennent pas à capter le lecteur dans un contexte général qui laisse trop indifférent. Le premier roman de la Collection R qui n'est pas un coup de coeur... dommage !



D'autres avis ? J'ai lu ce roman avec deux filles extra qui ont leur propre opinion sur ce roman, retrouvez leurs chroniques en cliquant sur les liens suivants : ANNE SOPHIE, NAMINE.

◆ Pas terrible ◆

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